Le Nénuphar et l'Effet Papillon : interview avec Mélanie Péron

Coucou Mélanie, fondatrice de l'Effet Papillon, merci de répondre à cette petite interview en 3 questions toute simples !
1° Pourquoi tu kiffes le livre ?
Dès ma première lecture j’ai beaucoup aimé le Nénuphar. Il permet de comprendre et d’imaginer le parcours d’un patient touché par le cancer de façon juste. Le Nénuphar n’a rien de dramatique et de terrifiant comme peut l’être pour nous l’évocation du mot « cancer ». J’ai été touchée par la sensibilité, la poésie et l’humour du texte qui décrivent si bien ce parcours du « combattant ». Enfin, la médecine narrative est un formidable outil pour sensibiliser, accompagner mais aussi améliorer la prise en charge des patients et en cela, le Nénuphar est un outil précieux.
2° Comment penses-tu t'en servir au sein des actions de l’Effet Papillon ?
Depuis cinq ans, l’Effet Papillon a accompagné plus de 2500 patients et aidants touchés par le cancer. Les répercussions de la maladie sur la vie privée et professionnelle sont très importantes et j’imagine très bien « prescrire » et conseiller le Nénuphar aux patients, aidants et soignants en recherche d’outils et d’informations. Il pourrait convenir à toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre et apprendre. Le patient pourra y trouver des réponses ou du moins une résonnance qu’il a parfois du mal à trouver. L’aidant, quant à lui, est souvent démuni et désemparé et il ne sait pas toujours comment être un « bon » aidant et le Nénuphar peut lui fournir des clés. Enfin, le soignant pourra trouver dans le Nénuphar un support « ludique » pour échanger avec le patient et la famille.
3° A qui le livre peut faire du bien ?
Ce livre est important tous ceux qui se posent des questions, qui souhaitent comprendre et qui veulent améliorer le parcours du patient. On a souvent peur de ce qu’on ne connait pas et au top 3 des grandes peurs, je pense que le cancer arrive bien en tête, le Nénuphar pourrait donc être un formidable levier pour atténuer cette peur et entrer en action. Enfin, il pourrait libérer la parole des patients, aidants et soignants et amener plus de collectif et de vie dans cette expérience singulière qu’est la maladie et le cancer en particulier.